Le soutien de l’État
Face à ces chiffres, le ministre de l’Industrie Christian Estrosi se veut rassurant. Selon le maire de Nice, « il n’y a plus de crise automobile ». Il explique les mauvais chiffres par la sortie « d’une phase de déstockage pour entrer dans une phase de relance de la production ». Le ministre n’a pas hésité à parler d’un marché « très soutenu » en 2010, avec un bond de 22% de la production chez les industriels en janvier-juillet en rythme annuel et de 20% pour les PME produisant des composants.
Pour conforter sa position, le gouvernement a annoncé mercredi des mesures visant à aider les petits sous-traitants de l’automobile à se moderniser et à se diversifier afin de s’adapter à la nécessaire conquête de marchés à l’exportation. Dix millions d’euros viennent d’être débloqués pour aider les Pme du secteur à faire un diagnostic de leur situation et les aider à se moderniser. Christian Estrosi a précisé qu’il restait près de 400 millions d’euros disponibles sur les 600 millions dotant le Fonds de modernisation des équipementiers automobiles (FMEA) mis en place fin 2008 pour aider en priorité les fournisseurs de rang 1, ceux qui traitent directement avec les constructeurs.