Nappes phréatiques

Un automne chaud et sec met en danger les réserves d’eau souterraine

Confrontée à une situation déjà alarmante depuis plusieurs mois, la recharge des nappes phréatiques françaises est mise en péril par les conditions météorologiques inhabituelles de cet automne. Entre un manque de précipitations et des températures anormalement élevées, le mois d’octobre s’annonce incertain après un mois de septembre déjà peu favorable. Selon le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), qui surveille les principales réserves d’eau potable métropolitaine, 66% des aquifères sont toujours en dessous des niveaux normaux au 1er octobre, un léger recul par rapport à fin août. Par ailleurs, 18% des points d’observation demeurent à des niveaux très bas.

  • Automne chaud et sec
  • Manque de pluie et recharge retardée
  • Aquifères en-dessous des niveaux normaux

Les orages de mi-septembre peu efficaces

Les fortes intempéries survenues dans la deuxième partie du mois de septembre ont eu peu d’effet sur la recharge des nappes phréatiques, selon le BRGM. Cette conclusion souligne que la situation s’est dégradée entre août et septembre, avec 66% des niveaux en-dessous des normes mensuelles. La persistance de l’assèchement et le maintien de faibles niveaux d’eau pour 2023 sont également à prévoir. Néanmoins, cette situation est plus favorable que celle déjà observée en septembre 2022, où 74% des niveaux étaient mesurés en dessous de la normale.

Des précipitations insuffisantes pour une recharge efficace

Dans certaines régions comme la Charente, le Massif Central ou encore le sud-est de la France, les pluies de mi-septembre n’ont pas eu d’impact visible sur les aquifères, en raison d’une infiltration médiocre et d’une végétation toujours active qui a absorbé une grande partie des eaux de ruissellement. Météo-France rapporte ainsi un mois de septembre particulièrement chaud, présentant le record de chaleur jamais enregistré dans l’Hexagone et continuant une tendance de près de deux ans au-dessus des normes saisonnières. De plus, depuis le début du mois d’octobre, les précipitations se font rares après un déficit moyen de 20% en septembre, accentuant le phénomène d’assèchement des sols, souligne l’organisme météorologique ce jeudi.

  • Infiltration médiocre
  • Végétation absorbant l’eau
  • Déficit de précipitations

Un retour aux niveaux normaux peu probable pour certains aquifères en 2024

Pour les nappes phréatiques présentant des niveaux très bas lors des étiages, comme celles du Sundgau en Alsace et du couloir Rhône-Saône, le BRGM estime qu’il est peu probable de compenser les déficits accumulés sur plusieurs années et de retrouver des niveaux supérieurs à la normale d’ici 2024. Cette situation alarmante soulève des inquiétudes quant à l’approvisionnement futur en eau potable pour les populations, ainsi que les impacts sur les cultures et exploitations agricoles.

Quelles actions pour pallier cette situation ?

Face à ce constat, il est impératif que des actions soient mises en place afin de préserver les réserves d’eau souterraine. Parmi les mesures envisageables, on peut mentionner :

  • L’optimisation de la gestion des prélèvements et de la distribution d’eau, notamment en période de sécheresse
  • La sensibilisation et l’éducation des citoyens quant aux économies d’eau à réaliser au quotidien
  • Le développement et la promotion de technologies innovantes permettant de réduire la consommation d’eau, tant dans le milieu domestique qu’agricole
  • La recherche d’alternatives durables pour assurer un approvisionnement en eau adapté aux besoins présents et futurs

Cette situation doit rappeler à tous l’enjeu crucial de préserver nos ressources en eau face aux défis climatiques actuels, et encourager les gouvernements et les instances compétentes à agir avec célérité et détermination pour garantir la pérennité de cette ressource vitale.

By Martine

Martine Viguel est une figure éminente dans le domaine de l'économie circulaire et de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Avec une formation en développement durable et en gestion environnementale, Martine a débuté sa carrière en conseillant les entreprises sur l'intégration des principes de durabilité dans leurs opérations. Son expertise s'étend aux stratégies de réduction des déchets, à l'éco-conception, et à la mise en œuvre de pratiques commerciales éthiques et durables. Passionnée par l'idée de transformer le modèle économique actuel en un système plus respectueux de l'environnement et des sociétés, Martine travaille sans relâche pour promouvoir les avantages de l'économie circulaire et encourager les entreprises à adopter des démarches RSE ambitieuses. Spécialités :

  • Economie circulaire : Martine est experte dans l'accompagnement des entreprises dans la transition vers des modèles d'économie circulaire, réduisant les déchets et maximisant la réutilisation et le recyclage des ressources.
  • Engagement RSE : Elle aide les entreprises à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies de responsabilité sociétale qui alignent succès économique avec impacts positifs sur l'environnement et la société.
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Philosophie professionnelle : "L'économie circulaire et la RSE ne sont pas seulement des stratégies de réduction de l'impact environnemental, mais aussi des leviers de croissance et d'innovation pour les entreprises. Je crois en une approche holistique où la durabilité est intégrée dans chaque aspect de l'activité économique, transformant les défis écologiques en opportunités d'affaires." Contributions marquantes :
  • Développement d'un programme de transformation pour une grande entreprise de fabrication, réduisant ses déchets de production de 40% en deux ans.
  • Collaboration avec une start-up technologique pour intégrer des matériaux recyclés dans leurs produits, tout en maintenant la qualité et en réduisant les coûts.
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