La semaine dernière, la Cour constitutionnelle a jugé inconstitutionnelle la loi sur les mauvais traitements infligés aux animaux de compagnie.
Un peu plus d’une semaine après que la Garde Nationale Républicaine (GNR) ait fait le bilan des crimes contre les animaux de compagnie, pour 2022, Peuple-Animal-Nature (PAN) a rappelé le nombre de crimes par mauvais traitement des animaux pour condamner, une fois de plus, la récente décision du Ministère Public (MP) et de la Cour Constitutionnelle (TC).
Sur Twitter, le PAN a déclaré que les « chiffres effrayants reflètent à nouveau l’opinion » que le parti écologiste a partagée « concernant la demande du député de déclarer inconstitutionnelle la loi sur les mauvais traitements infligés aux animaux de compagnie ».
« Ces mauvais traitements seront hors la loi et les animaux ne seront plus protégés », a estimé le parti dirigé par Inês de Sousa Real.
Selon les données présentées par le GNR le 16 janvier, 704 crimes de mauvais traitements et 491 crimes d’abandon d’animaux de compagnie ont été enregistrés.
Pour le PAN, « ces données ne font que refléter, une fois de plus, la décision irresponsable du ministère public ». « Nous devons protéger les animaux et l’abolition de cette loi fera en sorte qu’il n’y ait aucune répercussion pour ceux qui violent les animaux de compagnie », argumente le parti.
Mercredi dernier, à la suite d’une nouvelle décision de la Cour constitutionnelle, le député a décidé de demander à la Cour de déclarer l’inconstitutionnalité de la règle de droit qui punit d’une amende ou d’une peine de prison toute personne qui, sans motif légitime, tue ou maltraite des animaux de compagnie ».
Le PAN s’est rapidement montré indigné par cette décision et a promis de porter la question de la maltraitance des animaux lors des négociations sur l’amendement constitutionnel. Le Bloc de gauche a également montré sa volonté de travailler avec le parti d’Inês de Sousa Real, dans le but de punir ceux qui maltraitent les animaux, sans justification.